Notre Confrérie a découvert à côté de Provins un extraordinaire Musée avec plus de 70000 objets sur la Vie quotidienne de nos aïeux grâce à la volonté de Vivianne De Witt ,épaulé par son époux le Comte De Witt .
Accueillie avec beaucoup de gentillesse, nous avons eu le grand plaisir de l’adouber et de souhaiter la bienvenue à notre nouvelle Chevalière qui sera une grande ambassadrice pour notre Roi des fromages!
Article du Parisien:
« Il était une fois, une comtesse prénommée Viviane de Witt, qui eut la merveilleuse idée de créer un musée sur la vie d’autrefois, épaulée par son mari, descendant de Napoléon, le comte Jérôme de Witt.
L’histoire du musée des Ormes-sur-Voulzie, village situé au sud de Provins en Seine-et-Marne, ouvert en octobre dernier, débute comme un conte de fées. Et se termine aussi joliment. Le couple a entièrement financé le projet, passant dix ans à racheter trois maisons, reconstruire une grange, retaper le relais de Poste, et remplir le tout de 60 000 objets.
101 scènes reconstituées
Viviane, première femme commissaire-priseur en France, a dû puiser dans son carnet d’adresses pour trouver les experts qui lui ont permis de reconstituer 101 scènes de la vie quotidienne des siècles derniers. L’étable est aménagée à l’image de 80 % des fermes françaises. « La vache passait sa tête pour manger côté pièce à vivre, les fenêtres étaient bouchées par du papier huilé, tout le monde, des enfants aux vieux malades, dormait dans les mêmes lits. »
Tout est fidèlement reconstitué. Viviane semble tout connaître de la vie de nos ancêtres, sautille d’un objet à une scène. Elle montre des chaussures à piques pour « dégommer des châtaignes », les biberons en étain si toxiques, la sulfateuse à Champagne. Raconte le travail du cirier, du galochier, le soulagement des femmes à l’invention de la cuisinière en 1846. Fini les fesses au sol devant la marmite au feu.
Des mannequins de bergers, ferronniers, lavandières
Des mannequins habillent certaines scènes. On croise des bergers, un ferronnier, le postillon au relais de Poste (vrai relais d’époque), des lavandières. Le musée décline la vie à la campagne au XIXe et début du XXe siècle, celle à la ville, et les moyens de transport.
Elle a appris à traire les vaches avec sa grand-mère. « Alors quand des mômes de Montereau me disent que le lait ne sort pas de la vache mais de Carrefour, ça m’énerve ! » Pour que sa parole ne soit plus bousculée par l’ignorance, elle colle des cartes postales en guise de preuves. L’une montre, par exemple, un nourrisson emmailloté accroché au mur, en 1904, au-dessus du « sac » à bébé en question. « Les sols étaient sales et les femmes travaillaient sans cesse, les bébés ne devaient pas être embêtés par les rats ni se brûler au feu. »
Une idée née il y a onze ans
L’idée folle de créer ce musée est née il y a 11 ans. Enfant, Viviane de Witt a passé ses vacances ici, dans la maison de sa grand-tante. Au fil des ans, elle a vu les commerces fermer. « Mon petit-fils, Arnaud de Turkheim (neveu de la comédienne Charlotte de Turkheim), m’a demandé comment je vivais enfant dans cette propriété. Quand je lui ai raconté, il m’a dit : « Tu descends de la planète Mars ! Pourquoi tu n’as pas transmis tout cela ? Crée un musée qui raconte cette vie ! »
L’idée était lancée. Au début, Viviane a hésité, songeant aux 300 éco-musées qui vivotent en France. « Mon petit-fils ne voulait pas d’un musée thématique mais d’un lieu qui retrace le quotidien. » La magie a opéré, comme dans les contes. Dis Mamie, dessine-moi un musée… »
Le Musée de la vie d’autrefois, chemin de Frilure, Les-Ormes-sur-Voulzie (77). Ouvert du mardi au dimanche de 9h30 à 19 heures. Tarifs : 15 €, 10 € par enfant, gratuit pour les moins de 4 ans. Tél. 01.60.58.72.07. www.museedelaviedautrefois.com