Samedi 24 Août 2019 LE BRIE DE MEAUX en pays breton a fêté les fameux Oignons de ROSCOFF

« Ils ont des chapeaux ronds ,vive les Bretons !Ils ont de beaux oignons ,vive les Bretons! »

Nos Confrères et Consœurs  parmi d’autres confréries dont celle de l’ ARTICHAUT se sont retrouvés au Vieux port de ROSCOFF animé tout le week-end  pour fêter le fameux produit AOP :l’ Oignon doux de ROSCOFF  tout en faisant découvrir  notre BRIE de Meaux AOP .

Ce Samedi 24 Août fut une très belle journée sous un beau ciel ensoleillé et dans une ambiance très festive!

La cité corsaire léonarde  fêtait les 10 ans de l’appellation d’origine !

Le Village des Johnnies était installé sur le quai d’Auxerre (marché aux oignons, ateliers de tressage d’oignons, vente en vrac et en tresses, exposition de vieux tracteurs et de vieux outils…) pour faire découvrir leur OR ROSE!

La Confrérie de l’Oignon de Roscoff a été créée le 22 août 2010 après l’obtention, fin 2009, du label « Appellation d’Origine Contrôlée » au terme de 20 années de bataille par le syndicat présidé par Robert JEZEQUEL.La tenue est caractérisée par une veste dont le modèle a été repéré à l’occasion d’une vente aux enchères début juillet 2010. Cette veste datant de 1811 a été choisie car elle incarne le Roscoff du XIXème siècle, son passé maritime et le début de l’époque des Johnnies .

Résultat de recherche d'images pour "les oignons de roscoff fete 2019"

Le colportage de légumes a commencé au départ de Roscoff par voie de terre vers l’ouest de la France à la fin du XVIIIe siècle au cours de la crise économique qui a précédé la Révolution. Un demi-siècle plus tard, en 1828, un cultivateur roscovite, Henri Ollivier, affréta une gabarre, la chargea d’oignons et avec trois compagnons se dirigea vers l’Angleterre.

Tel fut l’initiateur et le fondateur du commerce d’oignons en Grande-Bretagne. Là-bas, les vendeurs furent appelés en anglais Johnnies (« les petits Jean ») ou Johnnies Onions, et en gallois Sioni Wynwns (translittération locale de « Johnny Onions »)1. Le terme est passé en breton : ar Johnniged. Ils ont été surnommés ainsi car, à cette époque, ils emmenaient avec eux leurs enfants, âgés d’une dizaine d’années et petits par la taille, Yann, équivalent de John, et Yannick, équivalent de Johnny, étant en breton, des prénoms très usuels.

Un Johnny, Daniel Tanguy, à vélo à Llanycill (en) le 23 janvier 1958.

Les vendeurs d’oignons faisaient du porte-à-porte, portant leurs marchandises tressées sur leurs épaules puis, quand la bicyclette est apparue, sur leurs vélos. Souvent, les clients gardaient d’une année sur l’autre « leur » Johnny. L’activité restait cependant spéculative. Le succès de l’opération dépendait de l’absence d’avarie et du prix d’achat auprès du producteur. Jusqu’après la Seconde Guerre mondiale, les oignons étaient achetés en terre, donc à un prix sur lequel le Johnny faisait le pari qu’il serait suffisamment inférieur au futur prix de vente moyen pour que sa marge soit suffisante. Or ce prix de vente variait selon le succès de la récolte. Cependant, le climat dans la Ceinture dorée est suffisamment doux et régulier pour que le pari ne fût pas trop téméraire.

L’émigration saisonnière augmenta d’année en année. D’un millier autour de la Grande Guerre, leur effectif atteint 1 400 en 1929, année de leur apogée. La région était surpeuplée et les fermes suffisamment rentables pour nourrir les familles. Au début du XXe siècle, les légumes étaient livrés aux coopératives agricoles. Mais l’automne, morte saison, devait être rentabilisée.

Ce contenu a été publié dans Actualités. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.